Texte écrit par Asou

Chapitre 1

« Il était une fois une petite fille qui vivait heureuse avec ses parents. Ils habitaient une petite maison dans la campagne et vivaient dans le calme et la paix… »

Les histoires commencent souvent comme ça. Pas celle d’Allie Jenkins. Bon, c’est vrai qu’elle a commencé comme ça, mais ça n’a pas duré. Je vais vous passer la première année de cette jeune fille. Ou plutôt, vous raconter la version courte :

Marie-Anne Jenkins venait d’accoucher. Elle était tout en sueur et très fatiguée. Elle tenait dans ses bras un tout petit enfant, si frêle qu’on aurait pu croire qu’il allait se briser tout moment. Loïc Jenkins, le compagnon de la jeune femme était penché sur le bébé. La sage femme leur avait annoncé qu’il avait eu une petite fille et les nouveaux parents l’avaient baptisé Allie. Allie avait hérité de beaux yeux bleu turquoise, ceux de son père. Ce dernier était de taille moyenne et avait des cheveux blancs. Ce n’était pas à cause de son âge et il n’était pas non plus albinos. La teinte de ses cheveux était due à ses ancêtres. Marie-Anne avait à peu près la même constitution que son mari sauf que sa chevelure était d’un roux flamboyant. Le lendemain de l’accouchement, la petite famille rentra à la maison.
Le jeune couple détenait une minuscule maison au bord d’une falaise. La bâtisse n’était pas très solide mais elle avait résisté à bien des tempêtes. L’endroit où ils habitaient aurait pu donner le vertige à n’importe qui compte tenu de la hauteur à laquelle elle se trouvait. Les intrépides qui avaient eut le courage de s’approcher de l’extrême limite avaient pu discerner des rochers à quelques mètres de là où ils se trouvaient. Ce sont ces rocs qui dissuadent les gens de se baigner ou de plonger du haut d’une falaise. Ils sont l’avertissement d’une baignade fatale.
Marie-Anne installa l’enfant dans une pièce et lui donne à manger, joue avec lui… Loïc et sa femme étaient des parents aimants qui s’occupaient à merveille de leur fille. Ils vivaient heureux. Leur bébé était sage, il faisait ses nuits, il ne criait presque jamais, pleurait rarement… Ils vivaient dans la joie et la bonne humeur jusqu’au jour ou un ouragan fit son apparition. C’est le temps à craindre quand on habite seul, près de la mer, sur une falaise.
Le vent se déchaînait sur la mer et sur la petite maison. Les vagues venaient s’écraser sur la falaise. C’était la tempête. Une grosse tempête, très grosse. Il y avait de quoi démolir une petite maison. La maisonnette des Jenkins vacillait sous de violentes rafales mais elle tenait le coup. Marie-Anne était dans le salon. Elle lisait un énorme livre tandis que son mari travaillait penché sur un minuscule bureau. Ils étaient tranquilles et ne craignaient rien. Ils auraient du pourtant. Bébé Allie était couchée dans son berceau et sommeillait. C’est là que le terrible évènement qui a changé la vie de notre héroïne se passa…
Un coup de vent encore plus terrible que les autres s’abattit sur la maison. Elle s’écroula et la tempête continua de gronder comme si de rien n’était.
Quelques heures plus tard, tout était redevenu calme. Un silence de mort planait sur la falaise. Les pompiers accoururent pour secourir les habitants de la petite maison sur la falaise. Pourquoi n’étaient-ils pas arrivés avant ? Sans doute parce qu’ils avaient eu trop à faire en ville. Dans tous les cas, ils étaient arrivés trop tard… pour sauver les parents. Ils entendirent des pleurs s’élever dans les décombres. L’équipe trouva un bébé, petit et frêle. En fouillant, ils ont pu dénicher des papiers de baptême au nom d’Allie Jenkins. Sur des faire-part de naissances, on pouvait aussi trouver sa date de naissance. Ils n’avaient plus qu’une solution, la mettre à l’orphelinat en attendant soit qu’un membre de sa famille vienne la chercher soit qu’elle se fasse adopter. C’était l’anniversaire d’Allie ce jour là. Elle venait d’avoir un an.

Maintenant, Allie est âgée de quatorze ans. Personne ne l’a adoptée, personne n’est venu la chercher. Elle a été déplacée dans un orphelinat pour adolescent. Un établissement sordide, sale, avec des enfants indisciplinés… Elle pense souvent aux parents qu’elle n’a jamais connus et qu’elle aurait tant aimé connaître. A l’amour qu’elle n’a jamais eu et qu’elle aurait tant aimé avoir… Mais pour l’instant, il fallait qu’elle se sorte de cet endroit abominable.



Chapitre 2

Allie venait de se lever. Il était six heures du matin. Elle sortit de son lit, encore complètement endormie et attrapa son uniforme. Ce dernier se composait d’une chemise blanche, un pantalon blanc et des chaussures blanches. Ces vêtements n’étaient plus totalement blanc car ils avaient été portés de nombreuses fois. Ils étaient marrons à un endroit car un tel s’était roulé dans la boue, rouge à un autre car un tel avait saigné du nez… Et il y avait tellement de choses à laver en même temps que les tâches ne partaient plus. L’uniforme d’Allie lui allait plutôt bien puisqu’elle avait des cheveux blancs comme la neige et un teint presque de la même pâleur. Elle était de petite taille, environ un mètre quarante et elle était très mince. Elle était très jolie et beaucoup de gens la regardaient mais elle n’en avait rien à faire. Tout ce qui lui importait c’était de sortir de l’orphelinat où elle était placée.
La jeune fille sortit de sa chambre et se mêla à la masse d’adolescent qui se ruait dans la grande salle pour aller manger. En fait, il n’y avait pas tant de monde que ça et la grande salle n’était pas si grande. Allie traîna les pieds jusqu’à la pièce où ils prenaient leurs repas et s’affala sur une chaise. Pour son petit déjeuner, elle avait droit à une bouillie à la texture étrange qui ressemblait à du vomi. Malgré tout, il fallait manger car il n’y avait rien d’autre. La petite attrapa une cuillère toute tordue et avala quelques bouchées. Elle finit par arrêter, prise de nausée. La mixture jaunâtre qui était dans son bol était vraiment infâme. Elle se leva et retourna dans sa chambre pour attraper son sac de classe. Puis, elle se mit en marche vers les locaux où elle avait cours.
Le bâtiment tombait en ruine mais personne n’avait les moyens de les réparer alors les élèves devaient faire avec. Allie était en classe de quatrième avec huit autres adolescents.. Ils avaient cours dans la salle la plus petite et la plus miteuse. Leur professeur se nommait Monsieur Pitpul mais tout le monde l’appelait « Pitbull » était âgé d’une soixantaine d’année et n’arrêtait pas de radoter. Avec lui, tout était interdit. Il avait pris notre petite héroïne en grippe depuis qu’elle avait commencé à appendre à lire. Allie était arrivée le jour de ces un an et personne n’était jamais venu la chercher. Elle faisait parti des plus anciens et des plus mal aimés.
L’instituteur entra dans la salle.
-Taisez-vous et asseyez-vous ! lança le professeur.
Les neuf élèves obtempérèrent et ils s’assirent tous sur leur chaise. Ils sortirent leurs affaires, toujours en silence et le cours commença. C’était une leçon d’histoire que le professeur récitait d’une voix monotone et que les élèves n’écoutaient pas. Au bout d’un quart d’heure, deux élèves avaient été envoyés au coin avec des lignes à copier car ils avaient insulté leur enseignant. C’était un de ces phrases à rallonge que les adultes adorent tant : « Je ne dois pas chahuter en classe, ni manquer de respect aux professeurs et aux autres adultes comme les insulter, les frapper et je ne dois pas déranger mes camarades qui veulent travailler. » Allie, elle commençait à en avoir marre de rester assise à ne rien faire alors elle se leva et fit le tour de la classe sans que quelqu’un ne lui fasse une remarque. Puis, comme elle s’ennuyait franchement, elle sortit de la salle et parti.
-JENKINS ! REVENEZ ICI IM-ME-DIA-TE-MENT SINON VOUS SEREZ PUNIIIII ! rugit M. Pitpul.
Allie continua son chemin sans prendre en compte sa menace. Le professeur se rua hors de la classe alors que la jeune fille était déjà loin dans la cours.
-REVENEZ ICI TOUT DE SUIIIIITE !!! hurla le professeur en se mettant à courir après son élève.
Cette scène était plutôt comique. On pouvait voir un vieil homme rabougri et pataud se mettre à la poursuite d’une petite fille souple et rapide. Enfin, Allie le distança en un rien de temps et s’enfuit de l’orphelinat.
Une fois dans la rue, elle se mit à marcher normalement, comme si de rien n’était. Elle savait que Pitbull avait déjà donné l’alerte et elle n’avait pas beaucoup de temps. Avant de sortir de la salle, elle avait eut le temps de prendre son sac. Dedans, il y avait son argent. Elle avait droit à cinquante un euros tous les mois. Allie avait économisé et maintenant elle allait pouvoir finir la dernière phase de son plan qui était d’acheter des habits d’adolescents normaux. Avec son uniforme blanc, elle était trop repérable surtout avec sa couleur de cheveux. Elle entra dans le premier magasin venu et regarda ce qui était dans ses moyens. Elle trouva un pantalon en jean bleu qui lui allait très bien, un t-shirt à manches courtes de la même couleur que son jean et dénicha un sweat-shirt noir à capuche au fond de la boutique. La petite paya et fourra ses nouveaux habits tout au fond de son sac. Elle alla ensuite dans un magasin de chaussure où elle s’acheta une paire de baskets noirs. Tout était prêt et elle reprit la route de l’orphelinat.
A quelques mètres de l’entrée elle s’arrêta et se rendit compte qu’elle n’avait rien pris pour manger. La petite fit demi-tour et courut jusqu’au super marché. Arrivée là-bas, elle baissa la tête en devant la caissière pour ne pas se faire remarquer, ce qui était assez difficile pour elle, compte tenu de sa chevelure blanche et de ses habits tâchés. Elle fit vite le tour des rayons et attrapa du saucisson, du fromage, du pain et quelques fruits. Elle comptait s’en aller le soir même et elle ne voulait pas qu’on l’enferme parce qu’elle s’était fait repérer en ville. Si elle revenait escortée de la police, on la mettrait dans une pièce sans fenêtre et on l’enfermerait à double tour tandis que si elle se rendait d’elle-même, ils la remettraient dans sa chambre. Une fois ses emplettes finies, elle se dirigea vers la caisse et paya sans regarder la jeune fille qui la détailler sous tous les angles. Allie se rendit compte que dehors, il pleuvait à verse et des éclairs jaunes zébraient le ciel. Le tonnerre venait se rajouter et faisait un bruit assourdissant. Un souvenir flou essaya de se frayer un passage dans sa tête. Allie s’accrocha aux images incertaines mais n’y arriva pas et tout disparu. Déçue, la petite sortie et se mit à courir jusqu’à l’orphelinat miteux.
Une fois passée la grille d’entrée, elle se retrouva de nouveau en prison. Le directeur de l’établissement, un homme bourru, d’une cinquantaine d’année se jeta sur elle et la réprimanda. Allie baissa les yeux et lui laissa croire qu’il avait gagné et qu’elle était désolée… Ce qui était complètement faux. Elle n’avait pas envie d’engager une conversation avec lui et avait surtout envie de mettre des vêtements secs.

oui bien sur, mais pas celle de livres qui sont deja presenté

je t'en prie fais le pour notre communauté,nous sommes ta famille maintenant, alors aie pitié et fais-nous part de ton talent s'il te plaît

Pour finir, je mettrai pas de présentations de livres mais autre chose... Retournez voir mon premier message, il a un peu changé...

Et t'écris plutôt bien. J'aime bien comme tu commences!

Y a juste un endroit où tu passes au présent sans crier gare: Marie-Anne installa l’enfant dans une pièce et lui donne à manger, joue avec lui… et le fait qu'elle est cinquante euros par mois, ça me paraît gros. mais à part ça, t'écris très bien! t'enchaînes facilement!

Merci !

J'avais pas vu... Euh, pour les cinquantes euros par mois, au départ j'avais mis cinquante centimes mais c'est trop radin, j'ai oublié de changer et de mettre "cinq euros par mois"...

Le début, ça m'est venu comme ça... enfin non, c'est une amie qui m'avait dit un truc et je l'ai modifier pour pouvoir faire le début de mon texte.

Bin ma foi tu te débrouilles fort bien. T'écris depuis longtemps?

J'ai mit oui, bien sur

Je coir que j'ai toujours aimé écrire... Mais ça fait que depuis quelques temps que j'ai commencé à écrire vraiment, je suis sur un site RPG et c'est ça qui m'a beaucoup aidé.

c'est vrai que sa aide. Moi aussi je suis sur un Rpg et c'est un peu comme des redacs mais sympatoche !

Je mets la suite dans pas longtemps mais j'ai pas encore écrit grand chose, juste quelques lignes..
C'est quoi ton site de RPG ???

Ben je suis sur beaucoup de rpg. Mais que des rpg sur le theme harry potter. ed'ailleur j'en suis sur un actuellement qui demarre et qui cherche des perso important de l'univer hp, sa t'interesse ?

Oui, les site RPG harry Potter m'interesse mais pas ceux qui se passent pendant la scolarité d'harry.

maraudeurs ? moi aussi j'aime beaucoup, mais tant que c'est dans l'univers hp j'men fou

Asou a écrit:Oui, les site RPG harry Potter m'interesse mais pas ceux qui se passent pendant la scolarité d'harry.

Tu écris plutôt bien. Le coup des cinquantes euros ne m'aurait pas choqué personnellement. Tu voudrais lire ma fic du temps de Voldemort ? La suite =)
Si tu aimes les fics sur les maraudeurs, je te conseille Perle Grise sur fanfiction.net

La suite de ce que j'avais écrit la dernière fois est sur le tout premier message et la suite de la suite est ici...

Chapitre 3

Comme vous avez pu le remarquer, la petite n’a pas encore parlé. Pourtant, elle est bavarde, très bavarde. Pour l’instant, je ne vous ai décrit que l’orphelinat, pas les élèves et les amis d’Allie. Il se trouve qu’elle a un ami. Un ami un peu spécial à qui elle dit tout ce qu’elle ressent. En plus, elle peut être sûre qu’il ne dira jamais ses confidences à quelqu’un d’autre. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce jeune homme est atteint de narcolepsie et qu’il s’endort à tout bout de champ, sans prévenir… Il se nomme Jeff et a environ une dizaine d’année. C’est le souffre douleur de l’établissement et, si elle n’avait pas eu cette carrure, elle l’aurait bien protégé. Tout le monde s’acharnait sur lui, surtout quand il dormait. Et la petite ne pouvait rien faire et devait assister au spectacle sans broncher. Allie, personne ne la touchait. Il y avait autour d’elle comme une aura protectrice qui enlevait tout envie de la frapper. Mais cela n’empêchait pas les insultes et les critiques pleuvaient. Quand Allie passait dans les couloirs,
elle entendait souvent ce genre de compliment : « Eh la naine ! » « Eh, la
petite vieille, fait attention, tu rapetisse ! »… Elle n’y faisait pas
attention. Elle continuait son chemin tout simplement et faisait le plus
important, aller de l’avant. Elle ne revenait jamais dans le passé. Jamais. Elle
n’avait pas de passé. Elle n’avait pas de famille. Elle n’en avait jamais eu.
Jamais. Elle en était sûre et certaine. Mais, des fois, cette certitude
s’effondrait complètement. Lorsqu’il pleuvait et qu’il y avait de l’orage, des
souvenirs essayaient de refaire surface. Elle s’y accrochait alors désespérément.
Puis ils disparaissaient comme s’ils n’avaient jamais existés. Jamais. Ces
souvenirs se représentaient par des images très floues qu’elle n’arrivait jamais
à attraper. Jamais. Elle était sûre et certaine que si elle arrivait, un jour à
les rassembler, elle pourrait voir quelque chose qu’elle n’avait jamais vu.
Sentir des sensations qu’elle n’avait jamais senties. Vivre comme elle n’avait
jamais vécu. Mais une partie de ces souvenirs, même s’ils étaient flous, la
faisaient frissonner. Elle était sûre qu’elle allait découvrir quelque chose de
sombre, quelque chose de triste. Quelque chose de dramatique. Elle espérait la
pluie et le tonnerre et en même temps voulait les éviter. Elle n’arrivait pas à
cerner ses véritables sentiments. Elle n’y arrivait pas. Mais quand la pluie
cessait, elle s’efforçait d’oublier les scènes qui étaient dans sa tête. Quand
l’orage cessait, elle doutait même de leur véritable existence. Après tout,
peut-être était-ce un rêve. Peut-être n’était-ce que son imagination. Elle ne
savait pas. Elle ne pouvait pas savoir.. Dès qu’elle passe dans un couloir, les autres adolescents la traitent de naine à cause de sa petite taille, de vieille à cause de ses cheveux d’un blanc pur… Enfin bon. Si je dis tout maintenant, je n’aurais plus rien à raconter après et çà, ce ne serait pas très malin donc revenons à l’instant où Allie retourna dans le bâtiment…

La petite alla directement dans sa chambre et se mit en sous-vêtements. Elle déposa ses affaires sur sa chaise et son bureau pour les faire sécher. Elle prit d’autres habits, sales mais secs et les enfila en vitesse. Elle n’avait pas raté le repas du midi mais si elle arrivait en retard, elle serait punie, et, les châtiments corporels ne sont interdits qu’officiellement. Allie n’y avait pas encore goûté mais elle n’était pas pressée… Elle prit la précaution de cacher son sac des fois que quelqu’un passe dans sa chambre pour voler d’éventuels objets de valeur. Elle descendit dans le réfectoire, le pire endroit qui puisse exister pour elle. Pour le midi, ils avaient droit à une louche de légume, enfin, une mixture verte et un morceau de viande. La jeune fille alla s’asseoir au fond de la salle. Jeff la rejoignit. Ils n’avaient qu’un point commun. Ils étaient tous les deux détesté par tout le monde, que ce soit des adultes ou des enfants. Allie s’attaqua à son repas. La viande était si dure qu’elle eut du mal à le couper. Quand elle arriva à finir son assiette, elle se leva et débarrassa son plateau. Elle n’arrêtait pas de penser à son évasion. Elle savait qu’elle n’aurait aucun mal à sortir du bâtiment sans se faire repérer car les adultes ne faisaient pas de ronde la nuit. Il lui fallait seulement éviter de se faire prendre. Elle fit un petit signe à Jeff avant de sortir de la salle, mais celui-là ne le vit pas car il s’était endormi, comme d’habitude. Un sourire triste se dessina sur les lèvres de la petite qui se demandait ce qu’il allait devenir. Elle poussa les portes de la salle et sortie dans la cour.
Elle avait classe l’après-midi. Elle n’avait pas envie d’y aller mais il y avait un cours de sport et c’était sa matière préférée. Elle attendit donc dans la cour que le professeur arrive. Au bout d’une quinzaine de minutes, une jeune femme vint se placer devant les élèves qui étaient venus rejoindre Allie. La jeune femme était grande et avait une carrure d’athlète. Elle se nommait Mlle Moli. Elle était très antipathique et ne pouvait pas supporter la blancheur habituelle de notre héroïne. Elle lui lança un regard dédaigneux et commença à lui parler.
-Alors comme ça, on sèche les cours de M. Pitpul ? Oui ? Eh ben on va me faire une petite série de… CENT POMPES ET QUE CA SAUTE !
En voyant que personne ne bougeait, Mlle Moli s’écria :
-Et puisque je vois que notre chère petite blondinette ne bouge pas, votre sanction est doublée et vos camarades doivent faire des pompes aussi. ALLEZ ON SE BOUGE ESPECE DE PETITS MORVEUX !
Cette très sympathique bonne femme regardait ses élèves souffrir quand un jeune homme arriva. C’était Jeff. Il venait de se réveiller et sentait qu’il allait passer un mauvais, très mauvais quart d’heure…
Mlle Moli regarda Jeff avec mépris, s’approcha de lui et lui donna une claque
retentissante. Le petit garçon retint tant bien que mal les larmes qui allaient
perler sur ses joues et baissa les yeux.
-Alors ? On arrive en retard en cours ? Tu as une excuse ? demanda le
professeur.
-Je me suis endormie… commença Jeff quand le jeune femme reprit la parole.
-Ah oui ? On dort au lieu d’aller en cours de sport, dit-elle avec un petit
sourire sadique. Et ben puisque c’est comme ça, tu vas me faire vingt tours de
cour au pas de course et plus vite que ça petit fainéant !!!
Les autres élèves avaient profité que le professeur soit occuper à autre chose
qu’à les surveiller pour se reposer un peu et pour insulter Allie qui était la
responsable de ce qui leur arrivait. Ils se jetèrent à terre et recommencèrent
leur exercice quand Mlle Moli en eut fini avec Jeff.
Tout les cours ont une fin, même le cours de sport. Ce fut un soulagement de
pouvoir regagner sa chambre après deux heures de sport intensif. Ils avaient du
faire des pompes, des tours de cour et plein d’autre choses qui ne servent qu’à
faire souffrir les élèves. Allie courut jusqu’à sa chambre et se laissa tomber
sur son lit. Elle n’avait qu’un cours d’histoire après le sport mais, vu qu’elle
n’y allait jamais, ce n’était pas le moment d’aller pointer le bout de son nez
dans la salle ou se déroulait le cours. Elle décida de dormir un peu puisqu’elle
savait qu’elle n’en aurait pas l’occasion cette nuit. Elle déplaça, avec
beaucoup de mal, son bureau devant la porte, histoire de ne pas être dérangée
pendant son sommeil puis, elle s’affala sur son matelas et s’endormit.



Chapitre 4

Elle se réveilla juste à tant pour le dîner. Elle avait le temps d’aller à la grande salle sans avoir peur d’arriver en retard et prit son temps pour s’y rendre. Elle remit son bureau à sa place et sortit de sa chambre. Quand elle arriva, la pièce était bondée et il ne restait presque plus rien à manger. Allie s’en réjouit car elle aurait moins de choses dans son assiette. Elle eut droit à une purée verdâtre. Elle préféra ne pas demander ce quoi elle se composait car elle n’avait pas envie de vomir devant tout le monde. Elle se glissa entre deux filles de son âge qui avaient au moins une tête de plus qu’elle. Ces deux filles étaient de vraies pestes. Elles étaient insupportables. L’une, une blonde avec une frange horriblement mal faite regarda la jeune fille qui s’était installée à côté d’elle et lui lança :
-Qu’est-ce que tu fais là toi ? Espèce de petite naine !
-Souvent les nains c’est petits, répliqua l’intéressée.
-Et en plus elle répond celle-là ! Non mais tu la vues ??? dit-elle à son amie.
Cette dernière prit un air ennuyé.
-Oh, elle est peut-être petite mais elle prend beaucoup de place… Ils auraient mieux fait de t’envoyer en chambre d’isolement !
Un sourire mesquin étira ses lèvres et Allie, qui s’était dépêchée de manger, se leva et leur adressa un grand sourire.
-Mais ne vous inquiétez pas ! Je ne vous embêterai plus pour bien longtemps…
Sur ses paroles mystérieuses, elle rangea son plateau et se rendit dans sa chambre.

Allie était allongée sur son lit. Elle n’avait pas sommeil et attendait avec un peu d’impatiente que minuit sonne. Elle prévoyait son évasion à minuit. A cette heure de la nuit, tout le monde dormait et elle était sûre de pouvoir partir sans que personne ne la voie. En attendant, elle essayait de se remémorer sa vie d’avant, si elle en avait eu une avant la vie qu’elle menait dans cet orphelinat minable. La petite se souvenait seulement de deux visages lointains qui ne venaient que quand elle avait les yeux fermés. Elle ferma donc les paupières et se perdit dans la contemplation de ces deux figures mais elle ne s’endormit pas pour autant.
Vers vingt-trois heures, elle se leva, ne pouvant plus tenir en place. Elle se sentait coupable de laisser Jeff. Terriblement coupable. Mais avec lui, elle était sûre de se faire repérer et de passe le restant de son adolescence dans une chambre d’isolement. Elle fit le tour de sa petite chambre une centaine de fois pour essayer de se changer les idées. Elle n’avait même pas dit au revoir à son ami…
Elle fut plongée dans ses pensées jusqu’à l’heure de sa fugue. Allie mit la tenue qu’elle avait achetée en ville et attrapa le sac où elle avait rassemblé ses provisions et le peu d’argent qui lui restait. Sa chambre se situait au deuxième étage du bâtiment principal mais cela ne l’avait pas empêché de sortir en s’accrochant à la gouttière pour sortir quelques années plus tôt. Elle ouvrit sa fenêtre et la tiédeur de la nuit vint l’envelopper. On était en début juillet et à Londres, il faisait vraiment très chaud. Notre petite blonde mit son sac sur son dos, sortit et referma la fenêtre. Elle tenait en équilibre sur un rebord à environ cinq mètres de haut. Elle trouva des prises et se faufila jusqu’à la gouttière sur laquelle elle s’accrocha pour descendre. Elle fit tout ça avec souplesse, élégance et discrétion. Quand elle toucha le sol, elle se mit à courir pour atteindre la grille le plus vite possible. Elle agrippa deux barreaux et, à la seule force des bras, se hissa jusqu’en haut. Elle passa sans difficulté au-dessus des piques qui surmontaient le portail d’entrée et se laissa glisser de l’autre côté. Elle se tourna vers l’orphelinat et le regarda une dernière fois. Elle espérait que ce serait la dernière fois et elle ne se trompait pas. Elle fit un demi-tour sur elle-même et s’avança dans la rue.

chapeau !! tu nous l'écrit petit a petit ? ou alors tu as deja tout écrit mais tu nous met sa au fur et a mesure pour nous faire saliver ! ???

J'aime bien ton narrateur qui ne veut pas tout dévoiler d'un coup.
Et puis j'aime bien que tu ne tombes pas dans la facilité: style les sévices corporels ne sont interdits qu'officiellement, oui, mais elle y a pas encore eu droit, t'aurais pu en faire une martyre mais tu le fais pas, et ça, ça me plaît.

Junior ==> J'ai pas encore tout écrit, j'envoie tout petit à petit mais en grosse partie

Hotarukali ==> Comme je l'ai dit à une amie, j'écris les choses comme j'aimerais les lire...

Et moi je dis les choses comme je ne les pense pas ...hehé bien du courage à celui qui parviendra à déceler mes réelles motivations ainsi que la substance de cette phrase

Sinon pour une gosse , très belle plume , un style à approfondir mais une solide assise synthaxique.